Un de vos enfants apprend à conduire ? Tenez compte de ce qui suit.

Permis provisoire : les règles du jeu actuelles

1. L’examen théorique

Il est possible de passer l’examen théorique à partir de 17 ans. Pour ce faire, il n’est pas nécessaire de suivre des cours. Toutefois, après 2 échecs à l’examen théorique, vous devez suivre 12 heures de cours théorique dans une école de conduite agréée. Le prix de ces cours s’élève à 100 euros.

2. La pratique : avec ou sans guide

Vous avez réussi la théorie ? Vous pouvez maintenant demander votre permis provisoire à l’administration communale.

Permis provisoire avec guide

  • Valable 3 ans.
  • Le guide doit être en possession d’un permis depuis au moins 8 ans.
  • Outre votre guide, une autre personne peut également vous accompagner en voiture.

Permis provisoire sans guide

  • Valable 18 mois.
  • 20 heures de cours de conduite dans une école agréée et autorisation officielle de l’instructeur de l’auto-école afin de pouvoir conduire seul.
  • Outre le conducteur, une autre personne peut également se trouver dans la voiture. Cette personne doit être âgée d’au moins 24 ans et être en possession d’un permis de conduire.

Les jeunes conducteurs sont encore trop souvent mal assurés. Comment assurer correctement votre enfant qui apprend à conduire ?

Vient ensuite la question, aussi logique que nécessaire, de l’assurance auto. Deux scénarios sont envisageables.

1. L’assurance au nom des parents

La voiture reste assurée à votre nom et vous déclarez votre fille/fils comme conducteur occasionnel.

Qu’est-ce que cela implique au niveau de votre assurance ?

  • Une légère augmentation de la prime.
  • Les années de conduite seront prises en considération lors du calcul futur de son bonus-malus.

2. L’assurance au nom de votre enfant

  • Votre enfant est le conducteur principal. Dans ce cas, l’assurance doit être souscrite au nom de votre enfant.

Qu’est-ce que cela implique au niveau de la prime ?

  • La prime est la plus élevée dans ce cas de figure.

Plusieurs éléments peuvent vous aider à réduire le montant de la prime.

  • Optez pour un véhicule d’occasion d’une puissance limitée :
  • La puissance du véhicule influence le niveau de prime, et
  • une voiture d’occasion ne nécessite pas d’omnium (coûteuse).
  • Contactez votre courtier pour obtenir le tarif le plus avantageux.
  • Un stage de conduite défensive reconnu par la FEBIAC peut également influencer le tarif à la baisse.

Que devez-vous absolument éviter ?

Ne vous laissez pas tenter par une prime inférieure en déclarant votre fils/fille comme conducteur occasionnel alors qu’il/elle est en réalité le conducteur principal.

Votre enfant ne serait dans ce cas-là pas correctement assuré et vous vous rendriez coupable d’une fraude à l’assurance, ce qui peut vous coûter très cher (à tous les deux) en cas d’accident. Si un accident devait se produire, la compagnie peut

  • intervenir pour couvrir les dommages occasionnés aux victimes, mais elle se retournerait contre vous pour récupérer l’intégralité de la somme. Cette somme peut être particulièrement élevée, surtout en cas de lésions corporelles ;
  • décider de ne pas indemniser les dommages occasionnés au véhicule assuré tout en conservant les primes payées.

Les conducteurs âgés de 18 à 25 ans courent 8 fois plus de risque d’avoir un accident grave.

Mi-2016 : tolérance zéro pour les jeunes conducteurs: sur décision de la ministre Jacqueline Galant, la limite d’alcoolémie pour les conducteurs débutants qui possèdent leur permis depuis moins de 3 ans sera ramenée à 0,2 pour mille à la mi-2016, ce qui équivaut à une tolérance zéro.